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Les sculptures de Marie

13 octobre 2010

Envole-moi

Les semaines passent tellement vite et il y a bien longtemps que ce blog n'était "nourri". Plus beaucoup de temps car il faut bien le reconnaître, lorsqu'on met les mains dans la terre, les heures défilent. Il faut donc prévoir "ces" heures lorsqu'on a une autre vie.

Depuis le mariage de mon fils, la terre se présentait à moi, certes, mais je ne pouvais que la regarder (manque de temps).
Depuis juin, une sculpture était en route mais l'esprit ailleurs. Envie de la toucher, de la faire naître mais envie d'autre chose. L'évolution, quel qu'en soit le domaine,  se fait naturellement  au cours de la vie. Envie d'abstrait, envie de grandiose, envie de "sortir" tout autre chose. Manque de place, oui, mais pour moi, jamais d'abandon de cette terre que j'aime triturer et malaxer.

Celle-ci n'est pas tellement différente, je sais, si ce n'est le "lisse" qui ne m'attire plus (hormis le visage). C'est donc volontairement qu'il y a un peu plus de relief sur le corps mais je ne suis pas encore arrivée à ce que je voulais, ce sont des prémices. La mémoire des gestes reste indemne et les mains reproduisent ce que dicte le cœur.

                   

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9 juin 2010

Mariage

Pas des sculpture depuis quelques semaines car l'événement du mariage d'un fils occupe beaucoup.
Le "petit" s'est envolé du nid il y a bien longtemps et une autre page se tourne depuis quelques heures. Il est marié et je leur souhaite à tous les deux beaucoup de bonheur.

Je fus une maman émue,  fière de son fils, de sa jolie-fille et ils étaient rayonnants le We dernier. Je les embrasse tendrement.
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1 mai 2010

Parcours d'artiste

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Mon petit frère, François, m'a accueillie avec chaleur dans sa maison pour le "parcours d'artiste" qui a lieu sur 2 WE (24/25 avril et 1er et 2 mai) dans sa petite ville, Limal (près de Wavre en Belgique).
Merci à vous, amis d'adolescence, d'être passé (Nan, Sylviane, Robert Hugues, Gérard, Béa, Alain) d'avoir donné vos impressions et partagé nos passions.
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Quelques souvenirs de ce beau WE ensoleillé

17 avril 2010

Il est des jours où ....

Où l'on erre sans but
Où le spleen vous envahit
Où l'humeur n'a plus sa couleur rose
Où les larmes montent pour peu de choses
Où l'on se sent égaré
Où le coeur affiche un trop plein
Où il est des mots prononcés qui vous giflent
Où l'on ne sait plus ....
Où les pieds ne touchent plus le sol
Alors la tristesse vous inonde
Et on se raccroche à un je ne sais quoi
Ce je ne sais quoi qui oblige à regarder au loin
Ce je ne sais quoi qui vous fait "raccrocher"
Ce je ne sais quoi qui dit que l'avenir sera plus joli
Et l'on y croit ....
Parce qu'il faut y croire
Mélancolie, tristesse, dé-bonheur, lassitude ... sentiments inéluctables dans une vie et qui probablement vous font avancer.

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En cours .......

7 février 2010

La troisième sort de terre

La petite dernière de la trilogie, sortie ce WE. Je n'avance pas vite il est vrai mais le temps me manque depuis de nombreux mois. Mais la passion reste indemne et lorsque le We arrive, je sais que mes retrouvailles avec la terre sont primordiales et vitales. Donc, doucement, lentement j'avance.

Coloma est encore en cours, pas finie mais présentable :


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Bonne semaine à vous tous.

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24 janvier 2010

Les barcelonettes - suite

La deuxième, Luna,  est sortie de terre ce WE et rejoint sa soeur Teba.

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Ces quelques heures barcelonaises, n'ont fait que renforcer leur complicité.

11 janvier 2010

Les Barcelonettes

Avant toute chose, une merveilleuse année à toutes et à tous.

Quelques mois de silence, de nombreuses semaines sans publication .... Les choses de la vie font que et que .... Priorités vitales pour avoir délaisser la terre. Le blog était en quelque sorte en hibernation. Nous ne sommes pas encore sortis de cette froidure, de ce gel, de cette neige et personnellement j'aimerais prendre une pilule et hiberner. Le printemps semble si loin et je décompte les jours.

Je retrouve un peu de temps pour cette terre que j'aime. Trois petites vont naître d'ici peu. L'ébauche de la première a pris corps et les autres suivront. Il s'agit de superbes souvenirs familiaux de 3 filles, femme pour l'une, adolescentes pour les autres. Se baladant à Barcelone, les yeux rivés vers les différentes architectures, vers d'autres cieux, vers le soleil, elles passèrent de délicieux moments dans cette ville  catalane. Gaité, joie, rires furent au rendez-vous.

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10 septembre 2009

Les amants du bateau ivre

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Ils se retrouvent,

S'approchent,

Se touchent,

S'enlacent,

S'embrasent,

S'étreignent,

S'embrassent,

S'aiment,

Se désaiment,

Se quittent.

Elle est libre.

En cours, pas encore finie par manque de terre

Impossible de télécharger cette superbe chanson de J. Brel, et vous retranscris les paroles si vous avez le courage de les lire :

Orly (J. Brel)

Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
La pluie les a soudés,
Semble-t-il, l'un à l'autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire « Je t'aime ! »
Elle doit lui dire « Je t'aime ! »
Je crois qu'ils sont en train
De ne rien se promettre
Ces deux-là sont trop maigres
Pour être malhonnêtes

Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu'eux deux
Et brusquement, il pleure
Il pleure à gros bouillons
Tout entourés qu'ils sont
D'adipeux en sueur
Et de bouffeurs d'espoir
Qui les montrent du nez
Mais ces deux déchirés
Superbes de chagrin
Abandonnent aux chiens
L'exploit de les juger

La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c’est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !

Et maintenant, ils pleurent
Je veux dire tous les deux
Tout à l'heure c'était lui
Lorsque je disais "il"
Tout encastrés qu'ils sont
Ils n'entendent plus rien
Que les sanglots de l'autre
Et puis
Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment, lentement,
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis, ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis, se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis, en reculant
Comme la mer se retire,
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement, il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier

La vie ne fait pas de cadeau
Et nom de Dieu c'est triste
Orly, le dimanche,
Avec ou sans Bécaud !

Et puis, il disparaît
Bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là
Cœur en croix, bouche ouverte
Sans un cri, sans un mot
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu'elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu'à terre
Ça y est ! Elle a mille ans
La porte est refermée
La voilà sans lumière
Elle tourne sur elle-même
Et déjà elle sait
Qu'elle tournera toujours
Elle a perdu des hommes
Mais là, elle perd l'amour
L'amour le lui a dit
Revoilà l'inutile
Elle vivra de projets
Qui ne feront qu'attendre
La revoilà fragile
Avant que d'être à vendre

Je suis là, je la suis
Je n'ose rien pour elle
Que la foule grignote
Comme un quelconque fruit

20 août 2009

Anbu

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Petit à petit la terre revient à moi, petit à petit je l'apprivoise à nouveau et j'avoue y trouver beaucoup de joie. C'est toujours un instant magique de voir surgir un visage qui vous parle et avec qui on éprouve une grande complicité.

Complicité entre une Maman et son bébé, moments d'éternité, moments uniques qui établissent des liens indescriptibles mais tellement forts. Nous avons toutes ressenti ces petites minutes de jouissance intense, une plénitude vous envahit et c'est un bonheur énorme. Secondes que l'on aimerait éternelles.

Cette "Anbu" va vivre sa vie d'ici quelques semaines mais je sais qu'elle sera dans de bonnes mains. (Anbu, d'origine hindoue signifie "affection, amour").


Une fois n'est pas coutume mais je vous mets un poème tendre :

Chargée

De fruits légers aux lèvres

Parée

De mille fleurs variées

Glorieuse

Dans les bras du soleil

Heureuse

D’un oiseau familier

Ravie

D’une goutte de pluie

Plus belle

Que le ciel du matin

Fidèle

  

Je parle d’un jardin

Je rêve

  

Mais j’aime justement. 

Je ne suis pas seul – P. Eluard

19 juillet 2009

Fêlures

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Le blog a été interrompu, le blog ne se ferme pas, le blog est juste en pause…..

Le chemin de vie est parfois sinueux, complexe. On ne réalise pas souvent ses rêves, son idéal, et ce chemin vous oblige à changer de cap même si votre volonté profonde ne vous y encourage pas.

 

Lutter contre ses démons, envie de se sentir mieux et cette force de vie qui est ancrée vous emmène vers d’autres cieux. Sans savoir si c’est mieux, sans savoir où l'on va, mais toujours cette petite voix au plus profond de soi qui dit « pars » et ne te retourne pas.

Une petite flamme persistante qui incite à la vie malgré la douleur.

Il est des blessures qui viennent de l’intérieur, il est des blessures difficiles à cicatriser, il est des blessures que seul le temps adoucira …

J’ai changé de cap et « fêlures » s’est trouvée un matin, exprimant cette blessure.

Mais je vais bien.

« Parfois j’imagine qu’il serait bon de se noyer à la surface d’un étang où nulle barque ne s’aventurerait.  

Ensuite, ressusciter dans le courant d’un vrai torrent où tes couleurs bouillonneraient. »

(René Char – Parfois j’imagine -)

Ce poème, je l'ai trouvé dans les "carnets de poésie" de Guess Who :

(http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/)

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